Les Ronins
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Course contre la mort

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1Course contre la mort Empty Course contre la mort Jeu 9 Jan - 22:56

Thurka_la_brute



Voici une histoire que j'ai soumis au concours halloween TSO 2012, qui m a tout de même rapportés 500 PP !

Tenir compte du fait que les personnages sont "réels", c'étaient des membres actifs de mon ancienne guilde Légion du Québec.




L'Halloween approchait à grand pas et tout les membres de la guilde s'y préparaient avec joie. Tous et chacun avaient déjà commencé a récolté leurs citrouilles, pour se les offrir ou les échanger. C'était devenu une tradition et pratiquement tout le monde y participaient.
Les gens de la tribu ne se costumaient pas par contre, contrairement à la tradition populaire. Personne ne vous l'avouera, mais une certaine peur les en empêchait. Une histoire circulait depuis bon nombre d'années, et celle-ci fit en sorte que d'années en années, de moins en moins de gens se déguisait pour cette fête.
L'histoire voulait qu'un soir de l'Halloween, l'enfer se déchaînerait sur terre, les morts sortiraient d'outre-tombe et viendrait semer la mort, en commençant par les terres occupées par leur guilde. Bien sur, les rares fois ou l'on abordait le sujet, que ce soit autour d'une bière à la brasserie, ou bien au conseil de la guilde, tous riaient de bon coeur en invoquant les histoires de grand-mères et les vieilles légendes ridicules. Mais lorsqu'il était temps de rentrer à la maison, d'aucun n'osaient marcher seul sans regarder derrière lui à tout les cinq pas.
Donc il était normal que lentement mais surement, le costume ait disparu de la tradition d'Halloween pour la Légion du Québec, car voir une goule ou un zombie, même si ce n'était qu'un costume, invoquait la peur. Car désormais, le doute était semé en eux, et telle une citrouille, poussait lentement mais surement, jusqu'à devenir une peur collective.
Bref, dans deux jours, il y aurait des chants, de la danse, une pièce de théatre, et même des feux d'artifices. En effet, Sir_Apollon avait depuis peu construit sa première fabrique à canon, et avait donc déjà acquis un peu d'expérience avec la poudre à canon et autres produits, et était maintenant en mesure de faire la surpise lors du soir de la Toussaint. Pratiquement seuls les membres du conseils étaient au courant, donc l'effet de surprise serait réussi.

À la brasserie, Ptitchrist, Sylmo, Al_Chapone et Jupiter étaient assis autour d'une table à boire une bière, ou enfin, à boire de la bière en bonne quantités, Lorsque la ligue des BDG entrèrent.
Ptitchrist fut le premier a les apercevoir et beugla aussitôt :
- Haaaa ! Les Belles Dames de la Guilde ! venez vous asseoir avec nous, il manquait justement de belles voix et de belles jambes dans cette brasserie minable !
- Aie PtitChrist ! T'as qu'à la boire chez toi ta bière si mon humble commerce ne convient pas à ta Oh combien Grande Gueule !
C'était Drakus , propriétaire de l'établissement qui s'était écrié ainsi, au grand amusement de la foule présente, qui se mit a rire derechef.
Tout le monde savait que PtitChrist et Drakus étaient bons amis, et qu'ils se taquinaient souvent l'un l'autre. Même Sylmo le pince-sans-rire parut amusé par la réplique de de Drakus.
la ligue des BDG, c'est-à-dire Dashanne, Joh1966, Bianca, Zuloulou, Blyzzarde et Silvia, vint s'installer à la table voisine de Grande Gueule et compagnie et tous trinquèrent a leur récent succès mutuels. Jupiter paya la tournée, fier de ses écuries qui ne cessaient de produire les meilleurs chevaux de la guilde et ce, a un rythme incroyable. Dashanne et sylvia venaient toute deux d'être promues légionnaires et elles en étaient très contentes. Car peu nombreuses sont les femmes qui dirige autant d'hommes aux combat, mais celles de la guilde le faisaient avec brio.

Dans un coin plutôt sombre de la taverne, Drannor étaient assis et parlait à voix basse avec Corlo et Vlrouj.
- C'est ce soir qu'il faut faire ça ?
- Oui parce que demain nous serons tous trop occupés a finir les derniers préparatif pour l'Halloween le lendemain, et moi je veux que ce soit la dernière Halloween sans costumes, je me rappelle mon enfance, et c'était les déguisement qui faisaient le charme unique de cette fête, alors nous allons cesser de croire en ses histoires de grand-mères!
- Oui mais tu crois vraiment que ce rituel vas dissiper cette peur au sein de toute la tribu ? même si nous ne sommes que quatre a la pratiquer ?
- Bien sur ! J'ai lu beaucoup de vieux écrits, bon et même si je ne comprenais pas tout, j'en comprenais suffisamment pour savoir qu'il nous faut une personne pour chaque point cardinal, afin d'empêcher le mal de venir de toutes les directions possibles.
- Ça me donne l'impression, du moins en t'écoutant qu'une partie de toi croit vraiment à toutes ces balivernes.
- Bah non ! Mais...bon...je me met dans la peau de tout nos légionnaires, et eux ont peur, alors nous devons faire quelque chose d'assez crédibles, qui évoqueront en eux une forme de tranquilité, un placébo mental quoi !
- Et tu crois qu’Apollon serait d'accord si il était au courant ? je veux dire, toi et lui, et vos concours et défis que vous vous lancez, ne verra-t-il pas ceci comme....
- Non t'en fait pas, c'est amical c'est tout !
- Si tu le dis...
- Fais-moi confiance. Bon, allons-y.
En se levant, Corlo se tourna vers Drannor et lui dis :
- Quatre point cardinaux ? Mais nous ne sommes que trois. Qui est le quatrième ?
- CapSkipper viens nous rejoindre en bateau, il arrive tout juste d'une île voisine, et il accoste toujours au même endroit, c'est lui qui a trouvé l'endroit parfait pour le rituel.

Et c'est ainsi que ces trois amis de longue date quittèrent la brasserie de Drakus pour la dernière fois, qu'il saluèrent les gens qu'ils connaissaient et aimaient pour la dernière fois, car ici comme ailleurs, l'enfer est souvent pavé de bonnes intentions.
Ils se rendirent donc du coté nord de l'île, près de cette minuscule baie reconnue pour sa quantité impressionnante de poissons. Le courant marin étant ce qu'il est, les poissons finissaient toujours par arriver la et la pêche y était bonne.

Capskipper s'affairait a amarrer son navire quand ils arrivèrent. Il faisait noir, la lune non pas pleine comme on s'y attendrait dans une histoire comme celle-ci, mais simplement un quart de lune timide, cachée derrière un petit nuage, brillait timidement, lançant un reflet mouvant sur la mer.
- T'es prêt Cap ? lança Vlrouj. J'ai pas les jetons, mais je n'aime pas ça, c'est comme un mauvais pressentiment.
- Ben voyons ! Moi j'ai hâte de remettre mon vieux costume de pirate l'an prochain ! Alors on fait ce rituel, demain matin au conseil Drannor et toi pourrez dire que le rituel de protection est accompli, à la date indiquée dans les écrits et hop ! On sort tous nos costumes l'an prochain !
- Oui allons-y dit Drannor, commençons.

Le rituel, dont je vous épargne ici les détails, se déroula dans le calme le plus complet.
Trop complet.
Aucun animal ne se fit entendre, aucun insecte ne vint tourner autour d'eux, aucun oiseau ne se fit entendre, le calme le plus complet.
Beaucoup trop complet.
Si le quatuor avait été plus attentif a ce qui les entourait, il se serait vite rendu compte que quelque chose clochait. En fait beaucoup de chose se passait, mais quelque chose les empêchait d'en être conscient. Tout d'abord, les oiseaux a vingt mètres prirent leur envol dès les premières paroles de l'incantation prononcées. Les lièvres sortirent de leur terrier à toute vitesse et allèrent se jeter dans la mer. En l'espace de quelques minutes, plus de cinq cents poissons moururent et vinrent flotter à la surface. une vingtaine d'écureuils tombèrent des arbres, raides morts.
Même le vent était tombé. en fait, comme si lui-même avait peur et retenait son souffle, de peur d'être vu.



Mais avant d'aller plus loin, revenons en arrière, il y a environs 4 mois...



CapSkipper revenait d'une de ses excursions en haute mer, et à son retour, après ce long voyage, décida de faire un petit somme à l'endroit exact ou se déroulera le rituel. Il s'adossa contre un gros rocher et s'assoupit aussitôt, et rêva.

Il se tenait debout sur une grosse pierre qui sortait du sol, tel un menhir, et il était en feu. il ne ressentais pourtant aucune douleur, semblant surtout totalement mystifié par la situation. À sa main droite, une grande faux, qu'il tenait, la lame vers le haut, le manche appuyé sur le dessus du rocher.Autour de lui, tout les gens de la guilde étaient rassemblés. Toutes ces personnes le pointaient du doigt, un regard accusateur, le fusillant du regard. Il les entendait lui hurler des accusations :
"TU AS LAISSÉ MOURIR HALLOWEEN !"
"NOUS SOMMES TOUS MORTS PAR TA FAUTE !"
"LA FAUCHEUSE ARRIVE MAINTENANT ! RIEN NE PEUT L’ARRÊTER ! "
Il tenta de s'expliquer, de se faire entendre, mais personne ne l'écoutait. Il leur expliqua qu'il n'avait rien fait et c'est justement ce qu'on lui reprochait.
-"TU AURAIS DÛ FAIRE QUELQUE CHOSE !"
Et ce fut sur ses mots, qu'il se réveilla en sursaut.
"TU AURAIS DÛ FAIRE QUELQUE CHOSE !"



Ce sont ces mots de son rêve qui déclenchèrent chez CapSkipper toutes les choses qu'il allait dire ou faire dans les mois suivants, comme poussé par ce rêve, a sauver ses amis. Il était bien sur au courant de la peur collective qui avait envahi le coeur de ses amis face à la Toussaint, et c'est ce contre quoi il croyait devoir lutter.
Il en avait donc parlé à Drannor, qui lui avait commencé à faire certaines recherches, et était finalement tombé sur certains vieux parchemins qui évoquaient la venue d'une créature infernale, qui allait un jour être libérée de son tombeau sacré, et envahirait le monde par la peur et le sang. Il avait poussé ses recherches et avait mis la main sur cette vieille incantation, qui devait être prononcée dans les sept jours précédant Halloween. Ils étaient à moins de huit jours de l'Halloween, il cessa donc les recherches et traductions, et en parla avec ses meilleurs amis afin de trouver des volontaires pour le rituel
Il aurait été préférable qu'il prenne quelques jours, voir même un an de plus, car le texte étant très vieux, il déchiffra du mieux qu'il pu en se référant à d'autres ouvrages, et fit une mauvaise traduction de ces textes. Cette incantation était précisément celle qui était nécessaire pour libérer la créature de son tombeau.
Un rêve, une bonne intention, une mauvaise traduction d'un vieux texte, et pour couronner le tout, l'endroit choisi pour la cérémonie du rituel. Ce gros rocher qui sortait du sol....Un très vieux rocher, dont la base étakit enfouie a plus de soixante mètres sous le sol.
C'est là que reposait le Mal sur terre. Attendant sa résurrection, impatient de vivre sa seconde vie. et cette fois-ci, il viendrait à bout de ces être mortels et faibles.
 


Bon retournons à présent à la fin de ce rituel.



Nos quatre comparses, une fois le rituel accompli, étaient totalement épuisés. ils se rendirent donc tous chez eux pour un sommeil plus que mérité. Ils venaient de "sauver Halloween" enfin ! Demain, Ceux d'entre eux qui font parti du conseil de guilde pourront annoncer la nouvelle et l'an prochain, car pour cette année il était trop tard, ils pourront à nouveau se costumer, et ce sera la plus grande fête d'Halloween depuis plusieurs siècles.
Mais le lendemain matin aucun d'eux ne sortirent du lit. Tous atteint d'une forte fièvre, de quinte de toux, souffrant de la tête aux pied. Chacun croyant avoir attrapés froid. Ils restèrent donc couchés, se disant qu'ils iraient mieux le lendemain. Et effectivement, le lendemain, ils ne souffraient plus.

Ils ne respiraient plus non plus.

Ils étaient tous morts dans la nuit crachant le sang, des pustules recouvrant leurs corps. La fièvre avait été tellement forte que tout liquide dans leur corps avaient disparus, leur cadavres, quand ils furent trouvés étaient totalement déshydratés, ils ne leur restaient littéralement que la peau sur les os. Pour Cap, ce fut encore pire, la fièvre avait atteint une température si élevée, car ses draps et couverture avaient commencés a carboniser, car ils étaient noir tout autour de lui, on sentait encore une légère odeur de brûlé lorsqu'il fut découvert.
Mais les choses se précipitaient déjà.

À neuf heures le matin, des éclaireurs rapportaient déjà des nouvelles d'un peu partout sur l'île et des terres voisines. Les nouvelles étaient très étranges, inquiétantes, voire même totalement effrayantes.

Des garnisons complètes avaient disparues pendant la nuit, aucun survivant nulle part, que des centaines et des centaines de cadavres. Même les cavaliers qui montaient les chevaux de Jupiter n'avaient pu s'enfuir.
Sir_Appolon ordonna que l'on fasse chanter le cor de guerre, et une heure plus tard, tout les généraux étaient rassemblés à l'église, car la c'était la le plus grand endroit équipé d'un toit, la pluie ayant commencé à s'abattre depuis le lever du jour.
Les ordres furent donnés afin de placer des garnisons partout sur l'île, et chacune d'elles avec des troupes à cheval qui devaient se tenir hors de portée afin d'être capable de rapporter toutes informations possibles si combat il y avait.
Sir_Apollon resterait au centre de l'île donc plus facile d'accès pour toute les garnisons en poste sur l’île. Il avait sous son commandement plus de 10 000 unités militaires, la plus grande armée connue à ce jour. L'ennemi aurait beau frapper n'importe ou, il serait en mesure de s'y rendre rapidement et de vaincre l'ennemi.
Simple, rapide, efficace, et sans merci, telle était sa devise.
Donc tout les généraux allèrent poster leurs troupes aux endroits convenus, et ils attendirent.
Sir_Apollon, en compagnie de ses conseillers dont Eltwitos discutèrent entre eux des différentes possibilités que l'ennemi pouvait être.

C'est à ce moment, alors qu'ils discutaient entre eux, qu'ils se rendirent compte de l'absence de quatre généraux. Eltwitos toujours prêt à aider autrui, a se porter volontaire pour les missions les plus difficiles, se rendit donc chez les quatre généraux qui manquaient à l'appel.

Au campement d’Apollon, ce fut le calme plat jusqu'en début de soirée, Eltwitos n'était toujours pas revenu. Il devait être mort, car jusqu'à aujourd'hui il avait été infaillible dans les missions qu'on lui avait confié.
Le coucher du soleil amena avec lui son lot de mauvaises nouvelles, ou plutôt une seule mauvaise nouvelle.

Une seule recrue, surnommée Légionnaires, mais personne aujourd'hui ne pourrait connaître son véritable prénom, se présenta devant le Général Sir_Apollon. Il était couvert de sang, un œil exorbité, les cheveux prématurément blanchis, il n'avait même pas 30 ans. Son unique œil encore fonctionnel révélait un brin de lucidité, mais il était facile de voir que la folie l'emportait vers un monde peuplé de cauchemars et de nuits blanches, a guetter chaque mouvement et chaque bruit, à l’affût du moment ou la mort viendrait le chercher, et cette fois là, il n'y échapperait pas.

-Mon Général! l'ennemi approche! il est à peine à deux lieues d'ici! il se dirige vers nous avec une grande armée, encore plus grande que celle de Sir Robin et de la Grosse Bertha réunies!
Ses lèvres tressautaient du moment qu'il gardait le silence, comme animées par la peur qui l'habiterait dorénavant jusqu'à la fin de ces jours.
-Et bien nous saurons y faire face comme nous l'avons touj...
-Attendez mon Général, le problème n'est pas la! Les troupes qui l'accompagnent ne sont pas de ce monde! Ils sortent tout droit de l'enfer!
Les chiens, ou les loups, je ne saurais dire, ont des mâchoires énormes, les yeux rouges, non pas injectés de sang, mais qui brillent comme des feu follets, d'un rouge de feu ! leur grognements a eux seuls ont terrassés la plupart de mes confrères! je n'ai été épargné que parce que je suis presque sourd, mais je les ai vus....se boucher les oreilles et hurler de douleur....je pouvais sentir les vibrations des aboiements de ces bêtes jusque dans mes os!
Il reprenait à peine son souffle, les mots se bousculaient dans sa bouche, luttant les uns contre les autres pour s'exprimer en premier, chacun d'eux demandant d'être entendus rapidement de peur d'être mis au silence à chaque instant.
- Voyons du calme recrue, de telles créatures n'existent pas! asseyez....
- Mais le pire c'étaient les guerriers eux-mêmes! et leur commandant ! Leur commandant, il doit bien mesurer plus de deux mètres cinquante! et son visage ! aucune peau sur son visage! seulement son crâne de visible, les yeux ! il n'en avait pas ! deux orbites vides, noirs comme la nuit, mais pleins de haine, de mal ! Il savait que j'étais la, caché sous le cadavre d'un soldat!
Il pleurait à chaude larme, plus apeuré qu'un enfant croyant entendre un monstre sous son lit, ou gratter à la porte de sa chambre, attendant dans la peur la plus totale que cette dernière s'ouvre finalement à la volée pour révéler la pire créature qu'il puisse imaginer.
- Il....Il m'a pointé du doigt, et ensuite à pointer vers la ou se situe nos troupes, ici même, en riant! un rire caverneux pleins d'échos, les échos de milles mort riants à l’unisson! J'ai compris, ou ressenti...non....j'ai entendu dans mon esprit, dans ma tête "Vas et annonce ma venue! Tu seras dorénavant l'annonciateur de leurs morts à tous! Tu ne connaîtras plus jamais le repos ou le sommeil, mais tu resteras en vie !!!! HAHAHAAAA ! Allez! Cours Mortel !"
- Mon corps se leva, sans que je lui ordonne, et mes jambes se sont mises a courir comme animées, controllées par une volonté qui n'était pas mienne... Et j'ai couru, sans m'arrêter... J'entendais une dizaine de ces bêtes me suivre... À certains moments, quand je ralentissais, je sentais leur souffle sur mes chevilles, dans mos dos et mon cou ! Alors je redoublais de vitesse, même lorsque je croyais en être incapable...
C'est alors qu'il se rendit compte que le Général ne l'écoutait plus vraiment. Ce dernier regardait au dessus de l'épaule de Légionnaires, ses cheveux poussant a vue d’œil, mais blancs, blancs comme la lune lors d'un soir brumeux. Il se retourna et il la vit à nouveau, La Faucheuse.
Il sut il ne saurait dire comment, que c'est ainsi qu'elle voulait qu'on l'appelle. Il aurait cru que de la voir à la lumière de plusieurs lanternes enlèverait un peu de cette peur, car la plupart du temps, les choses font moins peur quand on les vois bien. mais pas cette fois-ci... Non pas cette fois.
La Faucheuse le regarda encore une fois, et encore une fois elle pointa une direction vers le sud, et encore une fois, il entendit dans sa tête la même phrase qu'il avait entendu là-bas.
Il prit alors son épée et coupa une grande fente dans la tente, coté sud et s'y précipita, bousculant Général Apollon, ce dernier n'ayant pas bougé depuis que La Faucheuse était entrée dans la tente.
Au moment ou il franchissant le trou dans le chapiteau de la garnison, il entendit un bruit métallique fendant l'air à toute vitesse, et deux secondes plus tard, deux bruit sourd se firent entendre. La décapitation fut si rapide qu'au moins le Général Apollon n'eut guère le temps de souffrir.
Légionnaires, ne se retournant même pas pour voir si il était suivi, car il savait qu'il l'était, couru vers le sud, la ou l'attendait une autre garnison, un autre général qui subirait le même sort qu’Apollon, mais il savait que rien ne pourrait se passer autrement, alors il couru, et couru...vers le sud, aussi vite qu'il le pu.

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